Lavila Barthélemy - Généalogie de Mosset

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Lavila Barthélemy

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Barthélemy Lavila (1781-1867)
Maire de Mosset de 1830 à 1831 et de 1833 à 1838
Meunier




Jean Isidore "Barthélemy" François
(1781-1867), né le 8 octobre 1781 à Mosset, est le fils aîné d’Isidore Lavila et de Marguerite Climens
Comme son père il est meunier et comme lui il sera maire. Isidore Lavila a été le premier maire de Mosset en 1790 puis de 1800 à 1808.
En 1818 il épouse Marguerite Climens.

Service militaire
En 1832 il fait partie de la Garde Nationale de Mosset au titre du service ordinaire
Le 14/08/1831 et le 04/05/1834, comme maire, il en est le président.

Barthélemy Lavila et la justice
- Le 28/11/1824, contre le même Porteil Gaudérique lequel est prévenu d’injures et est condamné à 20 francs d'amende et aux dépens.
- Le 29-02-1825, il est opposé à Porteil Gaudérique. (ADPO 3U3123 : Table des jugements forestiers de l’an IX à 1846).
- Le 7-12-1827, il est témoin au jugement en cour d'assise de Magdalena Foure et de Sébastien Morer pour vol. Ils sont acquittés. (ADPO 2U66)
- Le 10-08-1878,il figure comme témoin, à côté de 42 autres personnes, au procès intenté par le procureur du Roi, contre Martin Bardier, propriétaire et rentier, cité à comparaître pour avoir, à diverses reprises, prêté des sommes d'argent, des denrées ou autres effets mobiliers à un grand nombre de personnes de Mosset, Campôme, Molitg, Catllar, Comes, Prades, Taurinya à un intérêt excédant le taux fixé par la loi du 03-09-1807. Lavila Barthélemy lui a emprunté 300 francs à 6%. (ADPO 3U2838 : Tribunal correctionnel de Prades - N°151)

Maire
Nommé adjoint le 14/01/1819 par le Préfet, en remplacement de Bazinet Sébastien démissionnaire il refuse le poste le jour de la cérémonie d'installation. (2M42). Dans sa lettre du 10/12/1818 le sous-préfet avait écrit : " Monsieur Bazinet Sébastien m'a donné depuis longtemps (depuis le 24/07/1817) sa démission. Il est à remplacer par Lavila Barthélemy fils, l'un des principaux habitants de la commune."
On le retrouve comme membre du Conseil municipal en 1821 avec le maire Julien Prats puis de 1824 à 1828 avec le maire Gaudérique Porteil. et enfin jusqu’en 1830 le maire étant de Massia.
Barthélemy Lavila est nommé maire en 1830.Aux élections des députés du département du 23/6/1831 il est l'un des 446 électeurs. (ADPO 3M53)
Aux élections du 20 octobre 1831 Barthélemy Lavila est élu Conseiller municipal au premier tour avec 25 suffrages sur 45. De Massia n’est élu qu’au second tour qu’avec 13 suffrages sur 35. Alors qu’il allait être nommé maire, le choix se faisant depuis 21 mars 1831 parmi les membres du Conseil Municipal, une lettre
au sous-préfet du 15/11/1831 demandait la désignation de de Massia.
"Les soussignés habitants et électeurs communaux de Mosset, ont l'honneur de vous exposer, que la commune reconnaissante envers Monsieur François Massia, des services qu'il lui a rendu pendant son administration dans des circonstances difficiles, c'est empressée de le nommer membre du Conseil Municipal dans l'espoir de le voir bientôt reprendre ses anciennes fonctions.
Ils ne s'étendront point sur les titres du sieur Massia à votre recommandation. Son caractère, ses opinions politiques, sa position sociale assez connue, sont un sûr garant pour les soussignés que vous voudrez bien avoir égard à leur juste réclamation aujourd'hui. Surtout que tout doit se diriger vers une nouvelle ère d'ordre, de liberté et de justice et que les intérêts particuliers du maire actuel sont en opposition avec l'intérêt de la commune.
Conséquemment les soussignés attendent de votre administration paternelle que vous ferez droit à leur juste demande vous suppliant de vouloir bien donner pour maire à la commune de Mosset Monsieur François Massia ."

Signé : Galaud, Cantié, Bazinet, Mayens. (2M52)
Les signataires obtiennent gain de cause.
A la suite de la lettre suivante du Sous-préfet au Préfet, de Massia est nommé le 22 novembre 1831.
"J'ai l'honneur de vous adresser une demande de MM Galaud, Cantié, Bazinet et Mayens. Électeurs municipaux de la commune de Mosset, tendant à ce que M François Massia soit nommé maire de cette localité.
Le sieur Massia est un homme très capable qui administrait, avant la Révolution de Juillet, la commune de Mosset. A cette époque, des affaires particulières l'obligèrent à se démettre de ses fonctions et il sollicita lui-même la nomination de Monsieur Lavila, maire actuel.
En vous proposant de maintenir ce dernier au poste qu'il occupe, j'étais dans la conviction que Monsieur Massia n'accepterai point de nouveau l'emploi honorable qu'il a si bien rempli ; mais la réclamation des signataires de la pétition, m'a fait prendre des informations desquelles il résulte que Monsieur Massia se chargerait avec plaisir des intérêts de sa commune. J'ai crû qu'il était prudent de suspendre l'installation du Sieur Lavila dont la nomination n'est encore connue de personne et vous faire part de ces observations.
Les habitants de Mosset ne peuvent que gagner à ce changement car le maire actuel fait tous ses efforts pour engager ses administrés dans un procès qui l'intéresses lui seul
[Probablement relatif au conflit avec les descendants de d’Aguilar], et l'administration trouvera dans Monsieur Massia un utile collaborateur." (2M52)
Et Barthélemy Lavila donne sa démission le 29 novembre 1831 par la lettre suivante au Préfet.
"Appelé à la place de maire de cette commune à la suite de notre Glorieuse Régénération de 1830, je crois avoir rempli ces fonctions, avec toute la délicatesse et l'exactitude qu'elles demandent.
Fils d'un citoyen patriote de quatre vingt neuf,
je me fais l'honneur de professer  les mêmes principes de mon père, officier à la taille de nos armées, membre du Conseil Municipal de cette commune pendant l'espace de 16 ans, magistrat ferme et intègre je n'ai su ni ne saurait dans aucune circonstance  transiger avec l'honneur ni avec mes devoirs.
Fort de ces principes qui ont été toute ma vie les régulateurs de ma conduite, …. Non seulement de tous mes concitoyens, mais encore de tout le Département que vous administrez ; je n'ai pas hésité d'attendre avec calme et tranquillité le moment de mon remplacement à la place de maire de cette commune.
Sans doute qu'on a rien négligé auprès de vous : ni critiques, ni le crédit de certaines personnes pour tromper votre religion. Vos principes et votre magistrature, Monsieur le Préfet, ne seraient pas analogue avec vos procédés, s'il en était autrement. Car les électeurs de juin 1830, qui ont su triompher des meneurs et des propositions à eux faites  par les autorités d'alors en conservant l'indépendance de leur vote et en coopérant, par conséquent, à être les premiers à donner l'essor à nos grandes journées, auraient dû être traités d'une autre manière, à laquelle classe je me fais honneur d'appartenir.
L'envie d'occuper la place de maire ne me porte pas de parler de la sorte parce qu’exploitant un bien de montagne qui paye plus de 600 francs de contribution me donne assez de l'occupation pour occuper ma vie privée.
Il serait à désirer pour les communes, que l'autorité ne juge jamais sans connaissance des causes et s'arrête aux solliciteurs.
Les souhaits que je fais, Monsieur le préfet, pour notre commune, que la tranquillité que j'ai rétablie en entrant en fonction, puisse s'y maintenir longtemps.
Pour ce qui me concerne en particulier, si quelque écrit injurieux contre moi vous avait été présenté, j’espère de votre justice que vous voudrez bien me la communiquer afin que je puisse y répondre.
Par des raisons légitimes, ne pouvant prendre part dans les délibérations du Conseil municipal de cette commune je viens d'écrire à Monsieur le Sous-préfet pour qu'il s'occupe de mon remplacement
."
A la suite de la délibération du Conseil Municipal du 13/1/1833 quil’absence répétée aux réunions de Julien Prats, et malgré l’opposition des membres du Conseil municipal pour le «émissionner», le maire, de Massia, prie le Préfet des Pyrénées Orientales de le déclarer démissionnaire.
En ce début de 1833, le conseil Municipal déjà réduit de 12 à 11 membres, à la suite de la démission de Barthélemy Lavila, est constitué de deux groupes.
L’un non défavorable au maireBazinet Sébastien, Cantié Sébastien (ascendant N° 66 des Parès/Garrigo), Mayens Sébastien.L’autre, le groupe des opposants constitué de Izidore Porteil (ascendant N° 50 des Parès/Garrigo), Dominique Dimon (ascendant N° 56 des Parès/Garrigo),  Vile François Léon (ascendant N° 40 des Parès/Garrigo), Dominique Escaro, Dominique Matheu, Joseph Rocafort et Julien Prats.
Une pétition du 18/2/1833 adressée au sous-préfet précise «Il semble que Monsieur Lacroix Charles, propriétaire avec Monsieur de Massia, maire, s’entendent, le premier à nous restreindre dans les droits d’usage en voulant nous obliger à lui payer une redevance, et le second, à nous les faire perdre par sa négligence ou par sa mauvaise administration.»
La pétition est signée Julien Prats, du groupe des opposants du Conseil Municipalet de certains habitants de Mosset, parmi lesquelsdéchiffre : Jean Laville, Thomas Corcinos, Pierre Terrats, Jean Freu, Etienne Corcinos, Pierre Arrous, Jacques Arcens, Jacques Marty, Joseph Comenge, Dimon aîné, Jean Portell, Jean Climens, Jacques Galaud, Joseph Segui, Jacques Cortie, Martin Climens, Michel Arrous, Jean Gabrière.
Le différend concerne l’éternel conflit entre les habitants de Mosset qui se réfèrent à la loi «» et d’Aguilar et maintenant ses successeurs.
Les 6 opposants, membres du Conseil Municipal donnent leur démission.
Par lettre du 12/4/1833, le préfet décidede radier Julien Prats, d‘accepter les 6 démissions et d’organiser de nouvelles élections le 28/4/1833 pour remplacer 8 membres du ConseilJulien Prats, les 6 autres opposants et aussi Lavila qui avait démissionné auparavant.
Le 28/4/1833, une majorité massive, de 60%, désavoue le maire. Le maire et les autres membres du Conseil, Mayens Sébastien, Bazinet Sébastien et Cantié Sébastien (ascendant N° 66 des Parès/Garrigo), démissionnent le 6/5/1833. De nouvelles élections pour remplacer ces 4 membres ont lieu le 2/6/1833. Sont élusCorcinos Bonaventure (1805-1860), Corcinos Joseph, Ville Baptiste et Climens Lin (1777-1845),
Le 20/05/1833 de Massia démission de ses fonctions de maire et de conseiller municipal. Il écrit "après avoir acquis la triste certitude de l'impossibilité ou est le Conseil Municipal de faire le bien…." (2M52)
Lavila Barthélemy qui était arrive en tête des conseillers municipaux élus le 28/4/1833 est nommé maire le 27 juin 1833 et met ainsi fin aux fonctions de de Massia. On apprend à cette occasion que son revenu est évalué à 2000 francs par an.
Il a été installé par Jean Baptiste Mestres, maire de Molitg, le 07/07/1833. Porteil Izidore ((1792-1871) (fortune 500 Francs, cultivateur) nommé adjoint le 31/07/1833.

Contributions
Le niveau de contributions lui permet de participer aux élections des députés du département du 23/6/1831 à côté des 445 autres électeurs. (ADPO 3M53).
En 1831 sa fortune est évaluée à 1000 Francs
Lors de sa nomination comme maire après les élections de 1833 son revenu est évalué à 2000 francs par an.
En 1846 il paye un total de contributions de 600 francs. (ADPO 2R224)

Procureur de la famille d’Ortaffa pour une déclaration de succession
Le 21 octobre 1825 est comparu Barthélemy Lavila propriétaire à Mosset, agissant en la qualité de procureur fondé de M. don Ferdinand d'Ortaffa, celui-ci se portant fort pour Mme Ross d'Ortaffa veuve de Flottes, décédé à Gérone suivant le manda ci joint.
Il nous a déclaré que Monsieur le baron Paul Bonaventure d'Ortaffa, brigadier général d'infanterie au service d'Espagne est décédé à Perpignan le 23 avril 1825, leur père.
Ils ont reçu une tenance de bois semée de pin et hêtre, broussailles et de terres vacantes le tout attenant situé sur les terroirs de Conat, Nohèdes et Urbanya de contenance de 6000 ha environ et un revenu de 1600 F, ce qui au denier 20, fait un de capital de 32 000 F.
Signé B. Lavila (5W561 N°988)

Opérations financières
Barthélemy Lavila
mène plusieurs opérations financières qui laissent apparaître quelques difficultés de trésorerie qu’il essaie de résoudre par des créances hypothécaires. C’est ainsi qu’il vendra en 1848 la maison paternelle du 2 Carrer del Trot.
Cette fragilité est connue à prades. C’est ainsi que le Sous-préfet écrit le 01/03/1835 à propos de la demande d'admission du fils de Barthélemy dans un collège royal"Quoiqu'il soit imposé à 559 francs, la fortune de Monsieur Lavila est de 4000 francs mais grevée de lourdes dettes dont les revenus absorbent une part.» (ADPO 1T36)

Transport de rente
Le 30 août 1807 Isidore Lavila a acheté à François Bruzy le Moli de l’Oli moyennant une rente versée annuellement de 40 décalitres de blé seigle jusqu’à un total de 800 décalitres (Soit sur 20 ans ce qui correspond à un capital de 1500 francs).
Au décès de François Bruzy cette rente est transmise par moitié au fils aîné Félix Bruzy, qui meurt sans enfant en 1827.Elle revient donc aux autres héritiers de François Bruzy.Jacques Bruzy (1800-> 1829), Marianne Cantié (1774-1839), Thérèse Bruzy (1808-1842), Thérèse Marie Bruzy (1813-1891) et Jacques Cantié (
Cette rente qui est maintenant qualifiée de perpétuelle a fait l’objet d’un acte qui confirme ce qui précède le 26 juin 1829 et fait l’objet le 12 mai 1830 d’un acte auquel Barthélemy Lavila est partie.
Barthélemy Lavila déclare tenir ce transport pour bien et dûment signifié comme s’il déclare qu'il n'existe en ces mains aucune opposition ne contre Jacques Bruzi et Marianne Cantié. (3E23/79 N°95 Bordes)

Remboursement de 10000 Francs
Le 22/07/1845 Barthélemy Lavila rembourse la somme de 10000 francs à Marie Siré Poubill veuve de François Malbos propriétaire domiciliée à Saint Paul, somme empruntée le 18/08/1842. (ADPO 3E47/28 Lacroix N°172 Folio 328)

Achat d’une terre
Le 27/09/1827 Louis Lavila meunier vend à son frère Barthélemy Lavila une pièce de terre entre la Carole et Mosset qu'il a reçue en héritage de son père Isidore et confrontant :
- de l'Est le chemin de la Carole
- du sud de l'acquéreur et le canal d'arrosage de Molitg entre les deux
- de l'ouest Sébastien Mayens
- du nord Thérèse Lavila.
Le prix de vente et de 1000 F. (3E64/48 N°141 Folio 223 Felip)

Vente d’une maison au 10 Carrer de las Sabateras
Le 11/03/1829 Barthélemy Lavila vend à Julien Prats dit Parole une maison dans la rue de l'escaler (Travessa del Mariner) au 10 Carrer de las Sabateras [N°349] confrontant
- de l'est la rue de Baix ou Carrer de las Sabateras
- du sud la rue ou passage nommé l'escaler (Travessa del Mariner)
-  de l'ouest la rue de Dalt ou Carrer de Come Gelada
- du nord Dominique Laplace [N°350] à la partie droite du 10 du Carrer de las Sabateras
au prix de 400 francs. (3E64/50 N°92 Folio 130 Bonaventure Felip)

Vente d’une maison au 2 Carrer del Trot
Le 22 janvier 1848 Barthélemy Lavila propriétaire à Mosset vend à Bonaventure Corcinos (1805-1871) propriétaire à Mosset une maison avec écurie par-dessous, cour, grange avec écurie le tout attenant, à Mosset, rue du Trot (N°285 au 2 Carrer del trot) tenant
- d'orient à Jean Sales, à Jacques Rouffiandis (N°289) et au presbytère,
- du midi à la rue dite "de derrière à la Porteille"
- du couchant à Pierre Terrals, Pierre Mir (N°283 au 3 carrer del Coll de Jau), et à Valent et Baptiste Ville (N°284 au 4 Carrer del Trot)
- du nord à la rue du Trot.
Cet immeuble appartient au vendeur comme l'ayant recueilli à la succession d'Isidore Lavila son père et par suite des ventes que ses frères et soeurs lui ont consenties par acte reçu par maître Felip il y a environ 21 ans, soit en 1827.
La vente s'est faite moyennant la somme de 3000 F que Lavila demande et charge l'acquéreur de payer en son acquis à ses créanciers hypothécaires inscrits d'après le rang de leurs créances ou hypothèques.
Avec cette somme de 3000 F qui sera exigible le 15 février 1853 Corcinos paiera aux 10 créanciers inscrits l'intérêt de ladite somme de 3000 F sur le pied de 5 % par an sans retenue qui sera exigible par semestre à terme échu à partir du 15 février prochain.
Ils demeurent convenus que si Corcinos veut faire purger l'hypothèque légale de Mme Lavila les frais de cette purger sont en a sa charge exclusive.
À la garantie du prix de la présente vente immeuble vendue demeurent affectés par privilège spécial

Bail afferme
Le 15/12/1829 bail afferme de tous les biens de Barthélemy Lavila et de son épouse Marguerite Climens à
Mathieu Not cultivateur de Sournia habitant depuis quelques années à Mosset.
Le bail comprend une maison avec cour et grange attenants à la rue del Trot au N°285 au 2 Carrer del Trot
à la réserve de la chambre à la droite de la porte d'entrée du premier étage et d'un réduit qui se trouve vis à vis de la porte d'entrée au rez-de-chaussée.
Le bail concerne aussi
un corps d'héritage à Montseriu
un autre à La Solane
3 champs à Caraut
1 champ à Rodoles (3E64/50 N°359 Folio 505 Bonaventure Felip)

Demande d'admission du fils de Barthélemy dans un collège royal
Lettre du sous-préfet du 01/03/1835 qui transmet la demande.
"Monsieur Lavila (Barthélemy) a une famille nombreuse qui se compose de sa femme et de 7 enfants dont 5 garçons et 2 filles. Ces dernières sont âgées de 18 et 20 ans.
Les plus âgés des garçons ont 14 et 17 ans.
Quoiqu'il soit imposé à 559 francs, la fortune de Monsieur Lavila est de 4000 francs mais grevée de lourdes dettes dont les revenus absorbent une part.
Le père de Monsieur Lavila -
Isidore Lavila - fut antérieurement à l'an VIII membre de l"administration départementale et de celle du district de Prades. Il fut ensuite maire de Mosset."
Monsieur Lavila (
Barthélemy) père du jeune  élève qui est l'objet de cette lettre est également maire de Mosset. Il est attaché au gouvernement. Ses opinions sont sages et modérées.
Je le crois digne de la faveur qu'il sollicite"
Le fils est probablement Lavila Louis Jacques (né en 1826 et qui a donc 9 ans) (ADPO 1T361)
On ne sait pas s’il a eu satisfaction.


Donation Partage
Le 12 mars 1852.o
nt comparu Barthélemy Lavila propriétaire et Marie Climens son épouse.
Dans le but de prévenir les contestations que pourrait entraîner entre leurs enfants le partage de leurs biens meubles et immeubles, ont procédé de la manière suivante à cette opération, en forme de donation entre vifs actuelle et irrévocable, conformément aux articles 1075 et 1076 du code civil.                   
Le partage à lieu à entre :
1 - François Lavila agriculteurs à Mosset
2 - Louis Lavila meunier à farine à Mosset.
3 - Isidore Lavila apprentis tanneurs habitant en ce moment à Ille et plus tard en 1874 employé au haut fourneau de La Nouvelle.
4 - Thérèse Lavila épouse de Sébastien Bazinet Docteur en médecine domiciliée ensemble à Mosset de son mari est ici prise en assistée est autorisée.
5 - Marie-Anne Lavila, épouse de Maurice Mas, propriétaire domicilié à Marquixanes de son mari ici présent assisté et autorisée. (3E47/35 folios 50 un Charles Lacroix)
Voir >>> Donation Partage


Vente de 15 hectares à la Tuileria
Le 14/08/1854 ont comparu François Lavila, son père et sa mère Barthélemy Lavila et Marguerite Climens
lesquels vendent et garantissent solidairement de tous troubles hypothèques et autres empêchements, à André Bila propriétaire à Saint-Marsal, d’un corps d'héritage à la Tuileria de 15 hectares avec le "camp del forn"
et diverses terres.
Ces immeubles appartiennent à François Lavila par suite de la donation à titre de partage anticipé que ses père et mère ont fait en faveur de leurs enfants par acte passé le 12/03/1852 chez Me Lacroix.
Le prix est de 16000 francs que les vendeurs mandent et chargent l'acquéreur de payer pour eux et en leur acquit à leurs créanciers inscrits d'après l'ordre judiciaire ou amiable qui interviendra pour la distribution du prix de la présente vente. (3E47/37 N°302 Folio 244 Charles Lacroix)

 
Mis à jour le 27/07/2017
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